[Flashback Friday] 2Pac - To Live And Die In L.A



Triste nouvelle pour les amoureux du sport et du basket-ball (comme moi), en ce début de semaine la légende Kobe Bryant nous a quittée (trop tôt) dans un accident d’hélicoptère, il n’était pas seul une de ses filles Gianna était présente aussi…

J’ai donc décidé pour ce Flashback Friday #7 de lui rendre hommage à ma manière. J’ai dans un premier temps pensé vous proposer une musique en rapport avec le basket comme par exemple « Hit ‘Em High (The Monstars’ Anthem) » de B-Real, Coolio, Method Man et LL Cool J issu de la B.O. du film Space Jam . J’aurais pu aussi choisir une chanson de Shaquille O’Neal ancien coéquipier de Kobe au Los Angeles Lakers, qui a eu une petite carrière dans le rap au début des années 90.

Je trouvait ces idées trop faciles et pas spécialement représentatives de Kobe, ce dernier était en plus d’être un athlète extraordinaire : un bosseur, un homme de cœur, et c’était L.A. quand on pense à Kobe on pense forcément à la Cité des Anges lui qui n’était pas natif de cette ville en plus.

Pour résumer : un représentant de L.A., travailleur acharné au grand cœur, comment ne pas penser à Tupac Shakur (partit trop tôt lui aussi) et son titre « To Live And Die In L.A. » sortit deux mois après son décès sur son album « The Don Killuminati : The 7 Day Theory ».

Tout comme Kobe Bryant, 2Pac est un californien d’adoption (il est née à New-York) qui est devenu un des ambassadeur les plus célèbres de Los Angeles. Avec ce titre « To Live And Die In L.A. » (l’un des derniers enregistré de son vivant), Tupac rend hommage à sa ville de cœur en nous dépeignant la vie et le quotidien des habitants de L.A. surtout du point de vue des quartiers sensibles et défavorisés :

It’s the, city of angels and constant danger
C’est la, cité des anges et des dangers constants
South Central L.A., can’t get not stranger
South Central L.A., où les étrangers ne vont pas
Full of drama like a soap opera, on the curb
Beaucoup de drame comme dans un soap opéra, sur le trottoir
Watchin the ghetto bird helicopters, I observe
Je regarde les oiseaux du ghetto (hélicoptères de police), j’observe
So many niggaz gettin three strikes, tossed in jail
Tellement de mecs qui ont eu des malheurs, qui se sont retrouvé en prison


Tupac nous parles de l’amour inébranlable qu’il a pour cette ville, malgré les mauvais cotés qu’elle peut avoir, en résumé il l’aime intensément mais par moment la déteste (référence aux émeutes de Watts en 1992) :

Cause every nigga in L.A. got a little bit of thug in him
Par ce que tout les nég** de L.A. ont un petit côté voyou en eux
We might fight with each other, but I promise you this
Nous pourrions nous battre avec les autres, mais je vous promet ceci
We’ll burn this bitch down, get up pissed
Nous allons brûler cette garce, nous énerver

Coté production c’est QDIII (Quincy Jones III) qui s’y est collé, un des fils du légendaire Quincy Jones Sr. Il réalise une très belle instru à la fois intemporelle et très « groove », la chanteuse Val Young accompagne parfaitement la musique.
Le génie de Tupac sur cette musique c’est qu’il écrivit son texte en seulement quinze minutes après avoir écouté l’instru trois fois… L’album en soit a été enregistré en sept jours… Certifié platine quatre fois (plus de 4 millions de ventes).

Une grosse pensée pour Kobe et 2Pac deux génies et bosseurs devenues des anges dans leur ville d’adoption, bon week-end et à la semaine prochaine, PEACE.

Rédigé par Romano Wu-Tang




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