[Chronique son] Jay-Z - D'Evil's (Prod. Dj Premier)

 

Jay-Z et l'art de la conception parfaite / La touche de Dj Premier / Refrain de Snoop Dogg et Prodigy (Mobb Deep)


Je ne suis pas un grand fan de Jigga mais son premier album ainsi que The Black Album resteront des classiques et des références pour le hip hop. Son talent n'est plus a prouvé, c'est une évidence mais ses choix de carrière et son style musical ayant évolué, et moi aussi, je m'y retrouverai moins. Je trouve qu'a New York, on peut largement trouver des meilleurs carrières et du meilleur son. The Blueprint aussi est un sacré album, classique pour beaucoup. La première fois que j'ai écouté Reasonable Doubt tout comme Illmatic, je n'ai pas pris une claque comme d'autres classiques. C'est surtout à force de réécoute et d'analyse des morceaux faites par d'autres à l'époque que je me suis rendu compte du niveau du projet. Mais ce son m'avait particulièrement plu et je vais donc en parler du mieux possible dans cet article. En gros le morceau parle de la corruption dans les ghettos, comment les gens agissent pour s'en sortir et avoir de l'argent. L'argent a n'importe quel prix. Le son se nomme "Devil's", diable en anglais mais il peut se prononcer "Da Evil" donc le mal. Ce qui met l'accent sur les tentations, celle du diable tout autant que celle de l'argent. Ne dit-on pas que dans l'industrie du disque, beaucoup ont vendus leur âme au diable pour réussir ? Concernant la prod, c'est l'un des maitres en la matière et surtout à cette époque ou ils étaient présents sur tous les classiques. Il a samplé Go Back Home de Allen Toussaint, du gospel. Je parle de Dj Premier bien sur. Et le son qu'ils ont réalisé ensemble est l'un des morceaux préférés de Jay-Z, le fait que l'original est plutôt religieux, et le fait qu'il en ait fait l'opposé en parlant du diable, est assez fou d'après lui. Il savait très bien ce qu'il voulait, il à appelé Primo pour lui expliquer comment il voyait les morceaux. Il à commencé à balancé des rimes a capella à travers le téléphone. Il lui à expliqué ce qu'il voulait comme cut et quand exactement, a tel point, qu'il aurait presque pu tout faire seul. Il avait fait une demande précise sur notes, comment ça devait sonner et c'est avec tous ces éléments ajouté au style de Dj Premier, qu'il à fait la prod. Et le morceau commence d'ailleurs avec les scratchs de Prodigy et Snoop Dogg. Jay-Z n'était pas du tout impliqué dans le beef East / West, au contraire il était même proche de la West et s'est fait clasher par d'autres artistes de la East.

Pour être complet sur le samples qui constituent le refrain :
- Snoop Dogg dit : "Dear God – I wonder, can you save me ?" issu du morceau "Lil Ghetto Boy" sur l'album de Dr. Dre - The Chronic de 1992. Snoop Dogg réutilisera cette phrase sur le morceau "Murder Was The Case" présent dans Doggystyle en 1993. Dans son contexte à lui, il mène une vie de gang et comme il sent que la fin est proche, il demande à dieu si il peut lui venir en aide ? Il est dans l'absolu désespoir car il s'en remet à dieu seulement en voyant la fin. Jay-Z lui réalise qu'il commence à développer un certain amour pour l'argent et le luxe, il voudrait éviter ça et demande à dieu de lui venir en aide pour y parvenir. Et dieu ne l'a finalement pas écouté à en juger la suite. La seconde phrase utilisé de Snoop : "I cant' die" x3 est issu aussi du même morceau cité plus haut.

- Prodigy dit : "Illuminati want my mind, soul and my body" et c'est surtout là que c'est intéressant. Sa phase vient du remix du morceau "I Shot Ya" de LL Cool J. Tout le monde connait les illuminatis non ? Cette ligne suivra le rappeur de Brooklyn toute sa vie, car le fait d'avoir samplé ça, fera qui sera à jamais associé aux illuminatis. Des tas de vidéos sur YouTube vont parler de ça. Lui ce qu'il veut dire ici, c'est qu'il est conscient que la monnaie va le corrompre, le changer, le rendre différent... Mais ce n'est pas ce qu'il souhaite pour lui. Les lignes ne sont pas choisis au hasard, il parle d'un coté de dieu, de faire des bonnes choses mais de l'autre coté, y'a le mauvais coté, les illuminatis et l'argent. Il essaye de s'en sortir mais il vient du ghetto, alors est que dieu peut le sauver ? Toujours samplé du même morceau, on note : "Secret society, tryna keep they eye on me" et je ne vous fais pas de dessin, vous avez tous vu cet œil dans la pyramide. Ça ressemble un peu à l'état d'urgence permanent en France... A noté qu'en 1995, Pee était déjà au courant de beaucoup de choses bien avant l'heure d'internet. Ce qui démontre encore une fois l'ouverture des esprits, la culture et l'intelligence des artistes hip hop. On à découpé la prod, le refrain et l'idée principale du morceau. Couplets donc.

Premier couplet


A cette époque et comme le montre ben la pochette et le livret de l'album, le rappeur est différent des autres thugs et gangstas de son temps. Lui se veut plus classe, plus homme d'affaire, et bien qu'il à aussi une certaine fascination pour les mafias et les gangsters qui ont fait parlé d'eux. Il démarre donc son couplet par une référence au film Mean Streets de Martin Scorcese  connu entre autres pour être particulièrement vulgaire dans ses films. On le sait, les rappeurs de New York adorent parler des mafias comme l'ont si bien fait avant lui Nas & Raekwon entre autres. Jigga arrive avec classe et va en inspirer d'autres à son tout avec son premier album. Les États Unis et notamment New York compte beaucoup d'italiens d'origine ou d'immigrés. Pas étonnant non plus que les afro-américains s'inspirent tant de ces histoires de mafiosos italiens et qui vont ensuite influencer des dealeurs et autres. Si un groupe de rappeur s'est fait arrêté a cette même période pour un braquage suivi d'un homicide car ils l'ont décrits avec beaucoup trop de détails dans un morceau... Alors que la police n'avait vraiment rien contre ce crime parfait si j'ose dire. Ici au contraire, c'est "ne dis rien de notre succès sinon les autres vont être jaloux et vont vouloir leur part" et puis même entre potes, on se vante pas de nos gains. Celui qui parle beaucoup, à souvent quelque chose à cacher, il le fait pour attirer l'attention sur autre chose ou pour paraitre serein. Toujours se méfier de celui qui sourit trop, il peut cacher une lame derrière les dents. Voici 3 raisons pour lesquelles il vaut mieux pas parler :
- Respect : Beaucoup de gens vont te respecter si tu leur parle de tes succès ou de ton niveau de vie. Mais ce ne sont pas des personnes importantes au fond. Au mieux, tu vas juste susciter de la jalousie ou des critiques. D'un autre coté, si tu ne te la racontes pas, tu recevras surement de l'aide car tu es humble et ne suscite rien de malsain. Généralement, les gens qui ont un peu de jugeote ne sont pas impressionnés par les gens qui se la racontent et se vantent. Beaucoup de ces derniers n'ont pas de cerveau.
- Connaitre ses limites : Très important, car la faim appel la faim, et on en veut toujours plus. Donc c'est une course à l'armement. Et y'aura toujours quelqu'un qui en aura plus et il est inutile de chercher à le dépasser. Garder les pieds sur terre et reste focaliser sans se laisser bouffer.
- L'argent : Si tu décides de ne pas la dilapider dans des voitures ou autres pour impressionner, tu la places ailleurs et tu t'en fais plus. Une fois que tu es stable et que l'argent rentre, ta plus de soucis même si ce n'est pas toujours comme on veut. Le succès appel le succès ou la faillite, tout ce qui monte, redescend un jour. Si ton biz marche, la concurrence va débarquer et pendre des parts. Pour avoir de l'argent, faut la gagner au profit des autres ou les amener à te payer donc il leur faut de la thune. Donc l'économie doit aussi être stable.

Donc l'idée qui s'en dégage et de ne rien dire, de conserver un cercle petit et proche, pas frimer, rester underground. L'argent illégal est considéré comme de l'argent facile et rapide à avoir, mais est vraiment le cas ? Certes, les sommes peuvent être intéressantes mais sont à la hauteur des risques et généralement les mecs terminent ou passe par la prison, certains y trouvent la mort. Il est donc plus confortable de travailler dans un bureau, dans un magasin ou chez soi que dans la rue. Faut dire que l'état n'arrange rien, se procurer des armes et de la drogue devient de plus en plus simple. Facile, efficace et terriblement bien ficelé ce système qui permet de descendre ou détourner la population à grande échelle. Et le drame là dedans c'est que l'employé est vu comme un esclave de la société, il fait ses heures tous les jours pour avoir un salaire qui le fera tenir jusqu'au mois prochain. Tandis que le dealer est vu comme un mec indépendant, qui à une belle caisse, souvent des filles, sa propre conso si il consomme, de l'argent et se moque de l'avenir du monde. L'un peut se faire licencier, l'autre peut se faire licencier aussi mais pas de la même façon. Donc choisi ton coté. Mais c'est pas pour autant que dealer est facile, il faut connaitre les mécaniques et être fort psychologiquement et émotionnellement. Car comme un artiste, il n'y à pas de revenu fixe, et il faut s'assurer donc sa propre survie indépendamment de ce système d'esclavage moderne. La réalité quelque part est que pas mal de ces trafiquants n'ont pas d'autre choix et le font pour s'en sortir ou survivre. Ceux qui le peuvent arrête quand ils ont une meilleure situation. Jay-Z dit lui qu'il le fait car il veut profiter et vivre sa vie à fond et pas se contenter d'un job qui le payera pas correctement. Et c'est ce qu'il a fait, et il a su s’arrêter. C'est d'une tristesse ennuyeuse que de vivre ainsi, alors il a pris le chemin de l'argent car il pouvait se le permettre. Durant tout l'album, il mettra en avant ses ambitions, ses rêves, car il vise haut et ce dès le début. Il expliquera que le morceau fait beaucoup de références à la mafia et non à dieu car il n'avait pas trop d'espoir non plus en visant attendant de lui. Son ghetto n'a pas vu beaucoup de gens s'en sortir. Il préfère prier John Gotti, un parrain de la famille Gambino, l'un des 5 grandes familles qui à régné sur New York, voici une citation qui lui est attribué : "Écoute-moi bien. Même si tu vis 5 000 ans, jamais tu ne rencontreras un gars comme moi" - écoute du FBI. Jigga ne croyait pas trop en ses talents au mic, du moins, il pensait pas au début s'en sortir avec ça, jusqu’à qu'il s'y mette réellement et abandonne la drogue. Il reconnait maintenant que dieu lui a donné ce talent. D'Evils raconte l'histoire d'un personnage corrompu par l'argent et qui veut à tout prix en gagner, et un passage dit clairement qu'il ne regrette rien et ne veut pas se faire pardonner. Pas de rédemption, juste continuer de faire grosses son compte en banque. Il utilise le mot "ends", qui veut dire fin en anglais mais en argot, ça veut dire argent. Le proverbe dit "The ends justify the means" donc en français "la fin justifie les moyens." Ce qui signifie donc qu'une personne est prête a tout pour sa thune ici. Il est de plus très intelligent car il se rapproche des autres bandits pour ainsi voir comment ils fonctionnent, leur clients, avec qui ils traitent... Pour ensuite tout leur prendre "légalement". Pour ça, il accepte naturellement de partager lui aussi quelques uns de ses points de vue. Phrase notable :
"Pickin' their brains for angles on all the evils that the game'll do". On remplace "angles" par "angels" et "evils" par "D'Evils". Ou comment le diable corrompt les anges. Le marché de la drogue te donnera ce que tu souhaites mais tu te rendras compte qu'au final, ce que tu cherchais au début n'était pas réellement ce que tu voulais. Ce qui veut dire que tu avais un but à la base qui était l'argent, et l'argent ta amené à être populaire, donc tu veux maintenant être populaire. Et on referme ce riche premier couplet.

Couplet deux


Le deuxième couplet démarre sur les chapeaux de roue, voyez plutôt :
"We used to fight for building blocks 
Now we fight for blocks with buildings that make a killin'"

 


Pourquoi je choisi ce passage ? C'est le "buildng et blocks" qui m'intéresse.  Le narrateur (celui qui est corrompu par l'argent) et son pote (car l'histoire peut être vu comme un homme avide qui parle à son pote). Il lui dit donc que quand ils étaient petits, ils assemblait des briques pour s'amuser. Comme des légos ou des jouets en bois pour les enfants. Ensuite en prenant de l'age, du poids et de l'argent, ils ont voulu assembler des blocs plus gros, des blocs pour construire leur empire. Pour sécuriser leur revenus mais aussi pour se protéger des autres en se mettant à l'abri. En gros ceux que veulent les deux, c'est créer un empire en brique, donc une cité. Le souci est que ça va commencer à créer des conflits avec son pote car lui voudra lui prendre ce qu'il a. Logique. Et d'un autre coté, on va parler de guerre de territoire car il empêchera les concurrents de venir vendre dans sa cité tout en assurant sécurité et marchandises a ses clients. Hors le client lui se moque de qui le fourni, tant qu'il y trouve son compte. Donc la guerre entre dealers va commencer. L'ironie du sort, est que ces deux amis ont grandi dans ce même quartier, et maintenant l'un d'eux veut le contrôler, les conflits sont donc inévitables. Cette phase servira de métaphore pour tout le reste du couplet. C'est classique comme histoire, un type qui atteint le succès en ayant tout abandonné, y compris ses amis. Le problème c'est que malgré leur statut d'ami, ils sont tout de deux dealers dans le même bloc. Et il ne peut y avoir deux empereurs dans un royaume tout comme il ne peut avoir de riches sans pauvres. Plus on grimpe dans la hiérarchie, moins il n'y à de places, donc il a fallu faire un choix. La haine entre les deux amis démarre. Une phase que je ne vais pas citer ici mais défini comme l'une des meilleurs de sa carrière d'après lui, il dit essayer de tout résumer en une ligne. Il dit qu'ils étaient tellement proche avec son pote, qu'ils avaient connu le sexe presque en même temps. Sauf que son pote, n'était pas prudent et n'utilisait pas les préservatifs. Son pote n'a pas voulu apprendre à en utiliser, il a donc mis une femme enceinte. Erreur fatale dans ce cas précis. Donc l'idée était de kidnapper la mère de l'enfant pour lui soutirer le plus d'infos possible et de faire pression sur son ancien pote. Ça fait écho à l'impossibilité de l'innocence dans le ghetto. Avoir un enfant, devrait nous rendre heureux et finalement ça se retourne contre nous. Le narrateur n'a pas d'autre choix que d’être extrêmement violent et d'exploiter toues les failles possibles. Tout le paradoxe est là, la chambre de l'enfant est censé être un lieu magique, rempli d'amour et de bonheur et au final, ça deviendra l'endroit le plus sombre pour cette homme. La rivalité atteint ici des sommets. Malin, le kidnappeur lui enroule le cou avec de l'argent pour la soudoyer afin d'avoir les informations sur la localisation du mec qu lui à fait le gosse. La femme disait que son argent sentait mauvais, ce n'était pas de la bonne cuisine, il à donc du ajouter d'autres ingrédients, donner plus d'argent pour satisfaire tout le monde. Il a choisi volontairement la métaphore avec la nourriture mais pas envie de m'attarder dessus. Jamais il n'aurai pu penser qu'il devrait un jour l'éliminer pour continuer son biz, il ne le veut pas au fond mais c'est pas personnel, c'est économique. La femme et son ex-pote sont toujours proches et le narrateur rassure la femme en lui disant qu'ils seront de nouveau réunis... au cimetière. Il fini le couplet avec une touche de rédemption en disant qu'il prendra sur lui ses chagrins et sa douleur. Il le peut car maintenant il se sent bien, il sait ou se trouve l'ennemi et va prendre les choses en main. Car il le sait quelque part que tout ce qu'il cause lui revendra dessus même si pour ma part le karma est inexistant. Une conception mis en avant pour se rassurer comme un religieux qui garde la foi malgré toutes les preuves. Le sens qu'il faudra surtout retenir est qu'il sait que leur mort va le hanter mais il a choisi ce chemin, donc il accepte. Et ce malgré qu'il pouvait obtenir tout ce qu'il voulait de cette femme.

Couplet trois


Encore une fois le couplet démarre fort avec un narrateur qui a atteint l'apogée dans sa quête d’argent. "My flesh no nigga could test, my soul is possessed 
By D'evils in the form of diamonds and Lexuses"
Notez bien qu'il dit "ma chair" personne ne peut la testé au lieu de tout simplement "personne peut me tester". La raison est qu'il est devenu trop fort, trop puissant d'un point de vue matérialiste, il a atteint le sommet en termes de richesses. Et ça prend forme sur lui, sur ce qu'il porte, sur son mode de vie. Son âme elle est complètement corrompu, plus que n'importe qui d'autre. Donc son âme elle, peut être tester mais pas sa chair. Donc par conséquent il peut être testé partiellement d’où l'utilisation du mot "flesh". Il est exclusivement à la recherche des richesses matériels et ne perçoit la beauté que sous sa forme physique. Le matériel physique le possède, ce n'est pas lui qui les possède, c'est eux. Il en est esclave. C'est ce qui la poussé à commettre des atrocités et des crimes pour sa propre personne et son propre bénéficie. Il est aveuglé par le désir, téméraire et agressif mais aussi hanté par la mort de son pote. Il va se justifier par le fait que le monde la mal comprit, qu'il n'a pas était chanceux et c'est une revanche quelque part pour lui, il est prêt a tuer même si il se sent très coupable de son crime et qu'il y pense à chaque crime. La seule façon pour lui de continuer ses crimes c'est qu'il va tout faire pour se convaincre que ses victimes sont de mauvaises personnes. Il faut noter l'homophone entre "The Exorcist" qui peut sonner comme "The excess". L’exorciste / l’excès me pousse à... Il y'a d'autres jeux de mots dans le style, mais je ne peux tous les relever ici vu la taille de l'article déjà conséquente. Le narrateur explique qu'à la base il n'est pas mauvais, mais l'alcool qui l'aide à oublier la aussi transformé et il a prit du poids dans le game comme un type timide qui rejoint un groupe violent. Il viendra à s'excuser seulement envers sa génitrice. Il se cache encore une fois derrière le diable, c'est lui qu'il faut tenir comme coupable et non pas jigga. Il est en lui et lui fait tout faire pour avoir accès à ce qu'il souhaite. Au final, il nous dit qu'il faut vivre sa vie à fond et maintenant que le diable le contrôle, il ne craint plus l'enfer car de toute façon, c'est la qu'il finira. Inutile donc de vivre sa vie dans la peur de l'enfer, autant la vivre comme il a décidé et puis quand le diable ordonne un meurtre, il le fera, donc ne te débat pas. Il finira sur le jeu de mot "Témoin de Jéhovah", en disant que si il en est un (son ennemi), aucune chance qu'il témoigne car il va le descendre. Conclusion de Jay-Z : Le morceau ne parle pas d'une possession démoniaque au sens littéraire, la vérité est que tu n'as pas besoin de l'aide de démons extérieurs pour prendre le contrôle de toi. Pas besoin d'eux pour sombrer dans la rage, obsession de l'argent, tu as juste besoin de laisser les démons qui sont déjà enfouis en toi s'exprimer et prendre le dessus.


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